Lundi 17 mai 2010,
Depuis plusieurs semaines et plusieurs mois, nous réclamons l’application de la « convention collective du transport aérien-personnel au sol » ainsi que les dispositions de l’ancienne convention les plus favorables aux salariés. Notre hiérarchie fait mine de ne pas comprendre le délibéré de la cour d’appel de Paris du 2 juillet 2009, dans le but de gagner du temps afin d’imposer petit à petit des changements d’organisation de travail qui ne visent qu’a réduire nos salaires et donc notre pouvoir d’achat.
Aujourd’hui, c’est le service Economat qui est touché par ces attaques de la direction. En est fait, il a été décidé que les horaires des agents de ce service devaient changés afin qu’ils ne fassent plus d’heures de nuit, ce qui représente une perte d’environ 25 euros par mois et donc une privation de 300 euros sur une année et sans compter que la direction ne veut toujours pas nous payer nos temps de pause (soit a peu prés 160 euros par mois).
Face à cette attitude de charlatanisme de notre direction, nous ne pouvons que nous révolter pour faire respecter nos revendications, nous demandons :
-Le maintien des horaires et des cycles existants au service Economat avant 6 heures, et après 22 heures, ainsi que dans tous les autres services. Et maintien intégral des salaires (majorations comprises) en cas de modification des plannings par décision de la direction.
-L’application de la convention collective « Transport aérien-Personnel au sol » tout en gardant les dispositions de la convention collective « restauration publique » les plus avantageuses aux salariés.
-Le maintien de la pause d’un quart d’heure rémunérée, de la pause repas d’une demi-heure rémunérée, ainsi que le maintien du restaurant d’entreprise sans en changer les dispositions.
Nous appelons les travailleurs conscients à nous rejoindre pour organiser des mouvements de grève. Tous ensemble et solidaire battons nous pour faire aboutir nos demandes, car ces revendications nous concernent tous.