Informations générales
Été positif pour l’activité, autant en terme de taux de remplissage que de recette, et qui est supérieure à ce qui était prévu au budget. Néanmoins de grosses perturbations ont compliqué la tâche à l’exploitation notamment en juillet avec différentes grèves et des gros problèmes de bagage. Le NPS en a souffert et passe sous l’objectif de 40, très nettement en juillet (20) et un peu meilleur en août (34). Ce sont bien des causes extérieures qui pénalisent cet indicateur, qui est donc loin d’être idéal pour mesurer l’implication des équipes Air France dans l’exploitation.
Pas d’infos officielle sur les résultats du 3e trimestre, mis, à part qu’ils devraient être positifs (pour rappel au T2, le résultat d’exploitation était positif de +138 millions, et le résultat net négatif de -48 millions). Nous attendons effectivement des chiffres positifs et c’est tant mieux. Cela a sans doute incité la direction a anticiper les annonces d’augmentations, nous en saurons plus à la fin du mois, les résultats du T3 seront publiés le 28 octobre. A la direction qui nous rapporte le surcout carburant, nous avons demandé s’il était compensé par la surcharge appliquée aux billets ... pas de réponse. Sur l’impact de l’euro faible, pas de réponse précise également sur l’impact sur les résultats. En revanche, les commandes de renouvellement de la flotte ont été passées en euro, ce qui nous épargne des surcoûts liés au change.
Au niveau des réseaux, l’atlantique-nord est « dynamique » (= ça rapporte) alors que de l’autre côté du globe, le trafic reprend juste au Japon et la Chine reste très fermée. Côté Moyen-courrier, on est aussi dans une « dynamique », mais c’est Transavia qui la porte principalement. Enfin, le domestique reste à de faibles niveaux, le trafic affaires reste très faible et la concurrence du train plus importante.
Le partenariat avec CMA-CGM pour le fret commence à se concrétiser. La DGSI fournissant les solutions informatiques, les équipes sont très sollicitées. Le démarrage aura lieu début 2023. Les contraintes sont fortes sur ce projet, une attention doit-être portée sur les services concernés.
Le directeur des ressources humaines est revenu sur les « mesures salariales exceptionnelles vu la situation exceptionnelle ». Il oublie que lorsque l’inflation atteignait des taux similaires, les augmentations générales suivaient. Et ce qui n’est pas malheureusement pas exceptionnel mais récurrent, c’est la perte de pouvoir d’achat chaque année. Ce n’est pas propre à Air France, c’est une refonte du système qu’il faut revoir, les revenus capital n’ont cessé de croître depuis plus de 30 ans et le gouvernement actuel poursuit dans cette voie injuste. Ces mesures salariales représentent néanmoins une bouffée d’oxygène vu les 6% d’inflation en un an, et vu les prévisions de hausse du coût de l’énergie pour cet hiver. Mais la base de 0.5% proposée pour la négociation des NAO 2023 est clairement insuffisante.
Informations DGSI
Côté QDS , les objectifs sont globalement atteints, mis à part le SLA en août qui est de 92,5% (objectif 95%). Nous n’avons pas eu de détails sur les applications concernées.
La data factory a été inaugurée, avec un grand intérêt des métiers.
Une négociation est en cours avec SITA pour le renouvellement des BLS sur AMS et CDG
C’est la société Equinix qui a été retenue pour les Datacenters de notre cloud privé (aussi appelé SDDC) avec des deux sites à AMS et deux à Toulouse. Pour rappel les datacenters actuels sont censés être vides fin 2025 ... qui y croit vraiment ? en attendant, il y aura bientôt 10 datacenter à gérer au lieu de 6, le surcoût va être important ... mais il faut tout faire en même temps, la migration cloud public vers Azure (NGDC), Data Center Stratégy vers Equinix ... sans compter Data Move To Cloud qui se dirige vers la solution Google même si l’info n’est pas encore officielle. Cela signifierait que l’intérêt des métiers et des meileurs possibilités offertes au niveau de la donnée prévalent sur la proximité avec Microsoft, ce qui serait une bonne nouvelle. En revanche, pour le surmenage des équipes déjà surchargées, cela pose vraiment question. A suivre.
Les déploiements des nouveaux IPAD (CabinPad et GroundPad) est en cours.
Le budget 2023 est en cours d’élaboration et arbitrage, avec une croissance de demande métier de l’ordre de 40%, dont seule la moitié serait accordée.
L’entreprise a répondu aux injonctions de l’État pour faire des économies d’énergie en ne chauffant pas une partie des sites de CDG, Valbonne et Toulouse le vendredi. Pourquoi pas si le vendredi est massivement télétravaillé. En revanche, la consommation et la facture se reporte sur les salariés qui se chauffent chez eux, l’indemnité télétravail devrait être logiquement revue à la hausse.
De nouveau, nous avons alerté le directeur sur les difficultés rencontrées pour assurer la croissance naturelle des applications dans nos datacenters : les investissements sont réservés pour NGDC entre autres, et il est bien difficile d’avoir des bases de données, du stockage, etc. La direction a également été interrogée sur le mode RUN du projet NGDC et la prise en charge de CORE INFRA par Accenture. Pour la direction, tout est sous contrôle à priori, mais les retours que nous avons sont différents. Toujours sur NGDC, certains composants ne sont toujours pas disponibles, et par ailleurs les équipes de DEV ne sont pas toujours prêtes à assurer les migrations, notamment faute de développeurs formés (le fort turnover des sous-traitants fait partie des difficultés rencontrées)
Le projet LTE4G est repassé en GIC suite à un dépassement du budget initial de plus de 10%, en raison d’une part d’un nombre d’antennes sous-évaluées, et d’autre part d’une structure projet plus étalée dans le temps en raison notamment de la pause liée au COVID.
Quelques infos RH : le service paie de Toulouse ne sera plus sous rattachement hiérarchique de la DGSI à partir du printemps prochain, les demandes de transformation de PFA en congé sont à faire entre le 10 octobre et le 6 novembre, avec accord du manager. Vu le sous effectif chronique, cela va être compliqué. La campagne de recrutement se poursuit, avec 39 personnes recrutées ou en passe de l’être. Toujours des difficultés pour recruter sur certains profils. La campagne de renouvellement des temps partiels va également débuter, le DRH annoncé qu’il a suspendu les mesures visant à supprimer certains dispositifs existants (taux inférieurs à 80%, regroupement de jours off). Mais reviendra sûrement à la charge l’an prochain. Enfin, aux questions sur le non-respect des augmentations des jeunes en cursus ces deux dernières années, le DRH nous répond que les sorties de cursus ont été respectées mais qu’il n’y aura pas de rattrapage. Une attention particulière sera apportée lors des campagnes d’avancement : le problème c’est que l’enveloppe est limitée et que les rattrapages se feraient donc au détriment des autres salariés, ce qui n’est pas acceptable. Le discours officiel « tout est fait pour retenir les salariés » se heurte à la réalité des mesures prises/
Réorganisation des services TASC/TECC/RO au développement (information)
Le projet redistribue les activités de TECC et TASC dans une nouvelle entité TACE, excepté les activités BI qui rejoignent la RO pour une nouvelle entité « Data ».
Si certains regroupements, notamment entre la RO et les équipes BI, semblent pertinentes, certains points de ce projet sont très critiquables.
En premier lieu la suppression de l’équipe des coachs agile qui a accompagné la généralisation de cette méthode au développement bien sûr, mais aussi dans d’autres secteurs de l’informatique ou de l’entreprise. Cette décision contestée par l’ensemble des élus, sans concertation avec les principaux intéressés, n’est pas réellement justifiée. Il s’agirait que cette mission soit prise en charge par des membres expérimentés des pratiques liées à l’agilité (scrum master notamment) et qui ont une mission opérationnelle. Vu la situation de sous- effectif que l’on connait (à ce jour 3 postes de scrum master ouverts) et étant donné la charge de travail, il ne sera pas possible en pratique d’assurer ces deux missions. Le manque de considération envers l’équipe actuelle est tel que la plupart ont déjà quitté le service, dégoutés par la situation. C’est un gâchis total, dont on peine à comprendre les motivations. Est-ce que les coachs n’étaient pas suffisamment en phase avec la façon de penser de nos directeurs qui ne voient en l’agilité que des gains de productivité ?
Ce projet va également toucher certains collègues du dev qui ne sont pas encore passés en mode DEV358 mais continuaient à travailler en équipe, en assurant souvent plusieurs fonctions, dev/scrum master/po ... Ils vont devoir rentrer dans le rang et être affectés dans une pratique, en espérant qu’ils seront sollicités pour savoir où ils seront positionnés. Nous avons profité de l’occasion pour demander un bilan de dev 358 à la fois d’un point de vue de l’efficacité du nouveau système (est-ce que les projets avancent mieux qualitativement et quantitativement) et du point de vue du ressenti des salariés (est-ce qu’ils y voient une amélioration). En effet, nous avons toujours été dubitatifs de ce mode de fonctionnement de type SSII (ou ESN maintenant) en interne. Concernant la partie Développements rapides, qui est censé se focaliser sur l’innovation, le pré-requis serait que les applications développées repartent en maintenance dans les agences métiers. Mais aucune garantie sur le sujet ... Enfin, à noter que la création d’un SDDM IT (rattaché au domaine finance) qui devrait permettre de mieux soutenir les développements IT4IT.
Une commission se réunira sur le projet dans les prochains mois. Etant soumise à l’approbation du works council KLM, cette réorganisation se fera suivant les modalités hollandaises, nos collègues pourront peser dans la discussion, quand nos demandes restent lettres mortes la plupart du temps. Mais rien de nouveau malheureusement.
Compte-rendu CSSCT
Le point principal est le déménagement de Paray vers CDG. Le directeur nous a fait une nouvelle démonstration de son sens de la diplomatie à propos des indemnités en cas de déplacement dans l’espace de coworking. La convention d’entreprise commune précise comment les déplacements en région parisienne sans ordre de déplacement doivent être pris, avec les indemnités kilométriques. Pourtant la direction a choisi unilatéralement via une note de considérer deux cas de figure : si c’est le manager qui convoque les salariés dans le lieu de coworking, cette indemnité conventionnelle s’appliquera. Sinon, un forfait de 4 euros sera appliqué. Alors qu’un élu CFDT faisait la remarque du non-respect du texte d’entreprise, la réponse du directeur a fusé : si vous n’êtes pas content, on revient en arrière
D’autres points sont encore flous, notamment la possibilité d’avoir un tarif préférentiel pour le TGV entre Massy et CDG.
Nouvelles grilles JFS
La réduction des effectifs au JFS nécessite une adaptation des grilles, un accord a été trouvé avec les salariés concernés
Vote : POUR : UNSA +FO - ABSTENTION:CFDT +SUD
Infos du bureau du CSE DGSI
Classiquement le bureau réactualise le budget en fonction des dépenses du début d’année. Une « prime exceptionnelle » sous forme de chèques vacances est attribuée.
Nous nous sommes abstenus car nous estimons que la politique du CSE se dirige toujours plus vers des chèques individuels, alors que l’organisation d’évènements collectifs devrait être privilégiée, et qu’il n’y ait par ailleurs que rarement de différenciation sociale sur les montants accordés. Mais nous sommes aussi conscients que cela n’est pas forcément simple à organiser.
VOTE : POUR:CFDT +FO - ABSTENTION:UNSA +SUD